Plaidoyer pour une alimentation saine
Le Ring est né il y a huit ans d’un quadruple constat : nous vivons un dérèglement climatique, une extinction de masse de biodiversité, une finitude de ressources et une montée des inégalités, plus seulement nord-sud mais aussi nord-nord. C’est particulièrement vrai en France et DROM-COM.
Si nous sommes démunis face aux causes et aux solutions à portée mondiale de tous les problèmes posés dans une civilisation complexe., il reste au moins un pan de notre vie sur lequel nous pouvons agir : notre consommation. En effet, sauf à s’extraire de la société
Le Ring défend une alimentation bio conjuguant 8 critères (circuit court, de saison, écologique, équitable, local, frais, accessible à tous et de première nécessité) que nous avons symbolisée par une fleur.
mais force est de constater après huit ans d’existence que cette fleur peine à s’épanouir.
– Bio. On en trouve maintenant partout, de toutes provenances géographiques, en majorité en grande distribution mettant à mal tous les critères sauf l’accessibilité.
– Circuit court.
– de saison,
– écologique,
– équitable,
– local,
– frais,
– accessible à tous et
– de première nécessité)La bio ne veut plus rien dire aujourd’hui tant le terme est galvaudé
Réactionnaire
pas ou peu de numérique, fichier à télécharger contre site marchand, pas de smartphone, de facebook,
A rebours de l’évolution, une alimentation à cuisiner contre du click’go,
Mode de consommation
L’immense majorité achète en grande surface, de l’hyper à la supérette en passant par les hard-discount et la vente en ligne, en plein essor : retrait en drive pour l’essentiel mais livraison à domicile en expansion, aidée par les confinements à répétition.
(dont on ne mesure pas encore toutes les retombées). Les confinements ont accentué
proposant les mêmes produits, avec un glissement vers les achats en ligne.
Le Ring a huit ans. Huit ans à défendre une position fragile.
Parce que 95% de la population française se nourrit dans les
Préférer le bio sans intrant au local confondant
Préférer les petits producteurs aux grands groupes
Ces trois fronts sont reliés par trois données qui nous forcent à agir : nous vivons un dérèglement climatique, une extinction de masse de biodiversité et une finitude de ressources. Le coupable désigné est le capitalisme mondialisé, néologisme masquant l’avidité de l’Homme qui tue, pille, pollue pour satisfaire son hybris. Ces trois données s’enchevêtrent dans une spirale vers un effondrement de notre civilisation, à court terme, avec des crises latentes comme des mines dans un champs : crises économiques, migratoires, sociales, sanitaires, géopolitiques, démocratiques etc. Notre seule chance ou sursaut est de créer des collectifs locaux à même d’impulser sur les territoires des changements de comportement préfigurant un changement de mode de vie. Cela suppose des solutions locales à portée nationale à même d’amortir l’inévitable.